Balayage mental?

Drogués$...$sans se droguer

 


Plus rien de concret et durable me vient... Je n'appelerai pas ça un "manque d'inspiration", car rien ne m'inspire plus qu'autre chose et tout peut m'inspirer, ça se voit non? Je peux écrire par rapport à mes sentiments, à mes humeurs, à vous, à la vie, à mon entourage, etc-etc... Mais là, que dalle, je n'accroche à aucun des thèmes qui m'intéressent et je commence des tas de paragraphes pour les entasser dans la catégorie " sans fin " de ma paperasse. Ce n'est même pas de la paresse, ce sont, en fait, des "j'écrirai ça quand le (bon) moment sera venu" qui arrivent. Et je ne les métrise pas. Ils vont et viennent de leur gré, en m'imposant aussi d'attendre que je ressente ce que j'ai pourtant déjà écrit avant de le recopier bêtement pour le publier fadement. Comme s'il était interdit d'écrire la passion sans émotion. Froidement. Même si au final, le résultat est le même. Quasi-idem...
Alors, moi, j'obéis à cette force immatérielle si puissante qui me saisis. Je laisse faire, et en ne faisant rien, je fais quand même. Car ne rien ressentir est un sentiment. J'oublie mon blog, je mets mes lecteurs de côté, et je plane sans opium. On me marche sur les mains, on me les écrase, on me les bloque, je ne peux plus écrire. Et je ne réagis pas, je ne medefends pas. Car, en réalité, mes mains sont libres, la preuve, je tape ce brouillon aujourd'hui: c'est mon cerveau qu'on a emprisonné. Cette puissance métaphysique me cloitre: je ne peux plus penser... N'auriez-vous pas compris que je mentais sous cette vérité? Tout cela est bien réel, bien qu'interprété, mais faux aussi: car ainsi, je me complaîs.

Je ne pense pas. ( plus )

J'attends la pensée - ? -

Mais ça ne durera pas.

*Mais, quand même, une vague sensation de "travail non fait".*