Fatalité

     Folie douceTATATATATATATATATATATATATATAATATATATATATA

Je vous assure, hier, en rentrant du lycée, je me suis installé ici. Motivée, sans raison certes, mais motivée, j'ai fait mon article. J'y ai passé du temps, c'était difficile, avec l'ordi qui- par pur hasard - faisait des siennes ( aujourd'hui tout va bien ), avec mes yeux fatigués, mon cerveau endormi etc, de tout taper. Mais je pensais au résultat, je ne pensais qu'à ça. Sinon, je n'aurais rien fait. Et puis j'en ai terminé, après des heures, et ça me plaisait: j'étais contente. C'était beau, c'était bien, c'était ce que je voulais. J'ai - encore- mis de côté mon travail scolaire pour cet article. Je savais que j'allais devoir travailler la nuit, mais je pensais au résultat. Ces articles m'extasient, j'aime ça, appuyer sur "publier", et voir ensuite mon résultat. J'en ai fini, hier, après cette détermination, après m'être vouée quelque chose- si ce n'est corps et âme. 


Et puis j'ai cliqué sur "publier". Ce fameux résultat? Une page blanche.


Ne croyez pas que je n'ai pas pris mes précautions- mon cerveau roule quand même un peu, après le lycée. J'ai juste copié le machin, au cas où: j'étais pressée. Mais le copié-collé ( magie magie ) ne contenait rien lorsque j'ai essayé de remédier au désastre.



[ BORDEL DE ZEUS ]

Alors voilà, ces choses là me tuent.



[ RGRRARFTARFGARFHG ]

Et vous devez comprendre qu'elles ne sont pas que d'un ordre informatique. 


Elles m'arrivent beaucoup trop souvent dans la réalité. Et c'est un désagrément.



Après, je suis plus défaitiste que fataliste. Et il me faut ce que je sais qu'il me faut pour que je revive. 




Or on perçoit la contradiction.

   


La conclusion? Elle n'a rien à voir, mais de toute façon l'article sera supprimé:

"Cela ne sert à rien d'être beau, d'être bien."